Les défis de notre temps sont notre cadre d'action.


Verdi met au service de ses clients l’ensemble des expertises de l'aménagement des territoires et de la construction afin de concevoir des solutions innovantes :
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Réinventer les territoires à partir des usages

Adeptes d’une ingénierie territoriale humaniste et engagée, notre boussole est la compréhension en profondeur des usagers et des évolutions passées et futures de leurs modes de vie. Notre démarche est celle de l’intelligence collective, au croisement des expériences vécues, des expertises techniques et de la créativité de chacun.
Innover en designer

On ne peut plus continuer à concevoir des produits et des services pour une vie quotidienne dans laquelle la planète, ses cycles et ses contraintes n’existent pas. C’est dans ce cadre que nous déployons nos efforts en matière d’innovation. Nous le faisons avec ceux qui savent, ceux qui vivront les lieux.
Avec humilité, ingéniosité,
nous visons l’harmonie.
Verdi est un groupe familial indépendant de, planneurs, ingénieurs, architectes, urbanistes, écologues-environnementalistes, consultants… et spécialistes techniques, ouvrant sur tous les aspects de l’aménagement des territoires et de la construction.
 
Ensembles, nous sommes
Designer de territoires

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Actualités
Sud-Ouest | 25.10.2025
Landes : le tiers-lieu d’entreprises Altéa ouvrira en janvier 2026 à Soorts-Hossegor
Doté d’une d’architecture qui ne laisse pas indifférent, le bâtiment, qui a coûté 4,65 millions d’euros, accueillera des entreprises locales à partir du début d’année prochaine.
Trois niveaux pour 1 200 mètres carrés, 16 postes de coworking, neuf bureaux fixes, des espaces modulables, pour un investissement total de 4,65 millions d’euros : les chiffres du tiers-lieu d’entreprises Altéa, dernière réalisation de Maremne Adour Côte sud (Macs) située dans la zone Pédebert à Soorts-Hossegor, donnent le tournis. Des données qui impressionnent tout autant que l’architecture des lieux.

La visite de fin de chantier qui a eu lieu ce mercredi 22 octobre, en présence de Pierre Froustey, président de l’intercommunalité, et de ses équipes, ainsi que des cabinets d’architectes qui ont remporté le concours pour la maîtrise d’œuvre, MCVD architectes, Verdi, Nobatek et Viam, a permis de découvrir un bâtiment compact, alliant des structures béton avec le bois, très aéré, écosourcé et avec un maître mot : la modulabilité.

Grandir, collaborer, s’ancrer
Le rez-de-chaussée propose des espaces communs intérieurs qui peuvent s’ouvrir sur l’extérieur, alors que les deux étages rassemblent des bureaux avec une terrasse et un espace repas qui surplombent l’ensemble de la zone.

« La modulabilité est très importante pour s’adapter à la population ciblée et à la fonctionnalité recherchée. C’est pour cela que nous sommes sur une architecture très tramée », explique Vital Duclos, de MCDV.

Une trame que l’on observe d’ailleurs déjà depuis l’extérieur du bâtiment, avec une cassure voulue entre la partie coworking et celle qui abritera des entreprises jusqu’à trois ans.

Ce lieu sur mesure permettra aux entreprises sélectionnées de grandir, de collaborer et donc de s’ancrer dans le territoire. Marie Lefèvre, la cheffe de projet des espaces aux entreprises pour Macs, explique : « La modulabilité est indispensable. Depuis le Covid, nous avons des modes de travail qui changent très vite et on ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait demain. Comme pour le télétravail, qui a eu le vent en poupe, mais qui est aujourd’hui en repli, d’où les multiples utilisations possibles pour une même salle. »

Quelles candidatures ?
Dans deux mois, Macs commencera à éplucher les dossiers de candidature pour l’installation dans ces locaux, avec un comité de sélection qui ne cherchera pas à remplir coûte que coûte les lieux, comme l’a précisé Marie Lefèvre, mais qui s’attachera à la qualité des dossiers. « Il faudra que l’entreprise soit immatriculée sur le territoire, qu’elle ait un modèle de développement stable, qu’elle s’engage dans l’esprit collaboratif des lieux et qu’elle ait un impact sur le territoire. »

Plus de 50 entreprises ont déjà montré leur intérêt pour une future installation dans l’Altéa, dont l’attractivité, outre cette belle réussite architecturale, permettra, comme dans d’autres pépinières d’entreprises, de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, de formations et d’événements pour doper leur croissance et les synergies locales.
Placéco Nouvelle-Aquitaine | 24.10.2025
Avec l’Altéa, Maremne Adour Côte Sud muscle son offre aux entreprises
Dans la zone d’activité Pédebert à Soorts-Hossegor, le chantier du bâtiment L’Altéa vient de s’achever. Ce tiers-lieu d’entreprises entrera en service en janvier 2026. D’ici là, place à la visite. 
Pas de ruban tricolore ni de ciseaux à l’horizon, Pierre Froustey prévient : « ce n’est pas une inauguration aujourd’hui ». À peine livré, le bâtiment L’Altéa s’offre néanmoins pour une visite exclusive, avant de prendre vie avec ses futurs occupants. Nouveau phare de l’entrepreneuriat sur le territoire de MACS (Maremne Adour Côte Sud), cet espace traduit « notre volonté politique d’être acteur du développement économique », précise le président de la collectivité locale. Une ambition symbolisée par cet investissement de 4,5 millions d’euros (dont 2,765 millions pour la construction).

Ni pépinière, ni hôtel d’entreprises ou incubateur, L’Altéa se veut bien plus que ça. « Ça va au-delà, c’est un lieu où les entreprises peuvent se regrouper pour louer des locaux, se former, se développer et trouver de l’accompagnement », détaille Hervé Bouyrie, vice-président de MACS, chargé du développement économique. « Avec ce bâtiment, nous souhaitons apporter aux entreprises ce dont elles ont besoin pour réussir », poursuit l’élu. 

Un lieu modulable et multifonctionnel Avec ses 1 137 m², l’immeuble se présente comme un vaste espace où la flexibilité semble être le maître mot. Architecte associé au sein du cabinet MCVD, Maurizio Cuturi nous fait la visite. « Au rez-de-chaussée, nous avons les locaux mutualisés avec une grande salle multi usages et un espace de coworking de 90 m² ». Le bâtiment à la structure mixte bois et béton, se déploie sur trois niveaux (R 2). Dans les étages, on retrouve des salles de réunion, des salles de créativité ainsi que des cellules de 15 m² pour des petits ou de grands bureaux lorsqu’elles sont regroupées. Au niveau supérieur, une immense terrasse et une cuisine collective offrent un emplacement idéal pour l’organisation d’événements.

Ancré dans son temps, L’Altéa conjugue développement économique avec transition écologique. « L’idée est d’être le plus sobre possible », explique l’architecte. « Le bâtiment est sur-isolé, des systèmes de ventilation naturelle et de brise-soleils limitent son réchauffement en été ». A l’intérieur, la même philosophie règne avec une signalétique réalisée en matériaux biosourcés fabriqués par l’entreprise Marcal (Charente-Maritime). Quant à l’ameublement des espaces communs et du coworking, il sera assuré par le mobilier recyclé fourni par l’association Aima (Pyrénées-Atlantiques). 

Un tiers-lieu attractif
À peine livré, L’Altéa est encore vide tout occupant. Les premières entreprises sont attendues pour le mois de janvier et la demande est déjà forte. « Nous avons reçu une cinquantaine de demandes d’informations », se réjouit Hervé Bouyrie. Avant l’arrivée des professionnels, les mois de novembre et de décembre seront consacrés « à meubler, aménager, équiper et tester les installations », précise Marie Lefèvre, cheffe de projet des espaces entreprises à MACS. Les comités de sélection sont prévus pour décembre, et les candidats devront répondre à des critères précis. Parmi les exigences figurent « l’immatriculation de l’entreprise sur le territoire de MACS, ou la volonté de s’y installer, ainsi que la réalisation effective d’un chiffre d’affaires », détaille la jeune femme. Ici, pas de société en amorçage. Pour celles-ci, L’Aérial située à Saint-Vincent-de-Tyrosse constitue un lieu plus approprié. Pour les candidats à la location, les baux proposés sont d’une durée d’un an, renouvelable deux fois (trois années maximum). Les tarifs maîtrisés et évolutifs apparaissent très attractifs. Si les prix ne sont pas encore votés, un bureau de 15 m²devrait être affiché à 330 euros par mois, incluant l’énergie, internet, eau et entretien. Toutefois L’Altéa se veut ouvert et accueille les entreprises non-locataires dans ses murs pour des sessions de formations, des rencontres, des échanges, des événements… Un tiers-lieu dont les caractéristiques et l’emplacement au cœur de la très dynamique zone Pédebert séduiront rapidement les acteurs de l’économie locale.
La Voix du Nord | 20.10.2025
Inondations à Raimbeaucourt : nous avons donné la parole à 3 exploitants de la commune
Raimbeaucourt, régulièrement touchée par des inondations et coulées de boue, vient de missionner un cabinet d’études. Une réunion publique que nous avions suivie a soulevé de nombreuses questions. Dans le viseur, les agriculteurs. Nous leur avons donné la parole.
Pour rappel, le 25 septembre, la municipalité de Raimbeaucourt organisait une réunion publique avec le cabinet d’experts Verdi. Le cabinet a été missionné par la commune pour réaliser une étude hydraulique et se pencher sur la question des inondations récurrentes à Raimbeaucourt. À l’issue de neuf mois d’entretiens, de collecte d’informations et d’observations sur le terrain, elle rendra au printemps ses préconisations. Coût de l’étude pour la commune : 25 000€.

La réunion, dont nous avons rendu compte dans nos colonnes, a été particulièrement suivie. L’attente des habitants est forte, mais ils craignent aussi que l’étude accouche d’une souris si les recommandations ne sont pas suivies d’effets. Le nerf de la guerre sera évidemment les finances. Qui paiera et qui acceptera ou imposera les travaux ? Dans ce dossier, il y a évidemment différents acteurs (Noreade, Douaisis Agglo, la commune, le SAGE Scarpe Aval…) dont les agriculteurs. Et les exploitants agricoles en ont pris pour leur grade. Quid de l’entretien des fossés, des deux bassins de rétention dont leur mise en place avait été imposée à l’AFR (Association foncière de remembrement) ? « Les agriculteurs seront-ils prêts à mettre en place des haies, des zones enherbées ou un fossé ? », demandait un habitant lors de la réunion publique. « La difficulté sera de faire accepter aux exploitants agricoles que l’on aille mettre des ouvrages sur leur foncier », poursuivait une technicienne du cabinet Verdi.

Il y a quelques années, des travaux ont été imposés à l’AFR avec la construction et l’entretien de deux bassins de rétention aux lieux-dits Le Plantis et Le Bray.

Entretien des bassins de rétention
Xavier Mortreux, exploitant agricole à Raimbeaucourt et président de l’AFR (200 propriétaires), que nous avons interrogé, a d’abord rappelé que contrairement à ce qui avait pu être entendu lors de la réunion publique, l’un des deux bassins de rétention, celui situé au lieu-dit Le Bray, a été complètement « refait » il y a un an. « Au fil des années, il s’était envasé. Le bassin a été nettoyé entièrement, précise-t-il. Cela représente des milliers d’euros. » L’entretien du second bassin, situé au lieu-dit Le Plantis, n’est pas prévu pour le moment. « Il risque de l’être à terme mais ce n’est pas défini pour le moment. Il est moins envasé et encore efficace. »


Xavier Mortreux, producteur de sapins et d’asperges à Raimbeaucourt, est également président de l’AFR. ©Archives la Voix du Nord

Jean-Marie Delplanque, également agriculteur dans la commune, abonde aussi en ce sens en précisant, comme nous l’a expliqué Xavier Mortreux, que Noreade « se branche dedans lorsqu’il y a de gros orages ». « Ce n’est pas ce qui était prévu. L’exutoire n’a pas un gros débit. Finalement, ce sont aussi les eaux de la ville qui se déversent. »


Jean-Marie Delplanque est agriculteur à la ferme du Bray, à Raimbeaucourt. ©Archives la Voix du Nord

Curage des fossés
Pour eux, le sujet est bien trop vaste et complexe pour leur faire porter ce chapeau beaucoup trop gros. Sur la question des fossés qui ne sont plus curés, Bruno Sibile, également exploitant agricole, explique que le sujet est devenu un vrai problème. « On n’oserait même plus toucher à un fossé ou mettre un coup de pelle dedans, de peur de se faire tomber dessus par la brigade de l’eau. Tout est très surveillé maintenant. » Les 25 000 € investis dans l’étude auraient pu permettre d’entretenir en partie les fossés, suggère-t-il. « Mais pour se repérer entre les fossés et les cours d’eau, il faut se lever de bonne heure ! »

Ils disent prendre leurs responsabilités mais ne pas pouvoir tout prendre à leurs charges. « Cela se joue à différents niveaux et chacun se renvoie la balle. Il faut trouver des budgets. L’AFR n’est pas riche non plus. On est encore en train de rembourser des emprunts. »


Bruno Sibile est exploitant agricole à Raimbeaucourt. ©Archives la Voix du Nord

Registre ouvert
Un registre public est ouvert par le cabinet Verdi. L’objectif est d’apporter le maximum d’éléments pour décrire les situations rencontrées lors de fortes inondations et coulées de boue. Ce registre est ouvert numériquement (*) et sous formation papier. La version papier est disponible en mairie de Raimbeaucourt aux heures d’ouverture. Ces documents sont ouverts jusqu’au 31 décembre.
Il est aussi possible d’envoyer ses remarques par mail (etude-hydraulique-raimbeaucourt@mail.registre-numerique.fr).

(*) https://www.registre-numerique.fr/etude-hydraulique-raimbeaucourt
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